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Elle veut un toutou, pas nous !

A votre grand dam, votre fille réclame un chien. Elle insiste. Comment lui dire non?

Cela fait déjà plusieurs jours que votre enfant vous bassine avec son envie de vouloir adopter un chien. Chantage, cris, pleurs, séduction… elle ne recule devant rien pour vous faire capituler. Mais elle a beau insister, vous ne cédez pas. Un toutou à la maison, il n’en est pas question. Pas de place pour un cabot dans votre emploi du temps «métro-boulot-dodo»! En plus, vous êtes allergique aux poils sur le tapis et aux promenades sous la pluie.

Qu’ils soient ouverts ou non à l’idée d’avoir un chien, il est important que les parents explorent les raisons pour lesquelles leur enfant émet ce désir: est-ce un simple caprice ou alors un moyen pour se rassurer, se protéger, raconter ses secrets, dominer quelqu’un, se rendre intéressant…?

Ce genre de demandes cache souvent un grand vide affectif, notamment chez les enfants uniques et les gosses qui n’arrivent pas à trouver leur place dans une fratrie.

Si vous parvenez à déterminer le pourquoi de la requête de votre enfant, vous pourrez donc tenter de combler son manque autrement, par exemple en étant plus disponible, en demandant à ses grands-parents de s’en occuper davantage ou en engageant une nounou sympa.

Reste à dissuader votre fille…

Exprimez franchement votre point de vue. Ne soyez pas dupe de ses promesses de s’occuper du chien lui-même. De toute façon, si vous cédez, c’est vous, parents, qui serez responsables de cet animal. Décrivez-lui tristement le point de vue du chien. Quand il sera en classe, son chien restera tout seul. Comme vous vivez dans un appartement, il manquera d’espace et souffrira…

Et si votre enfant s’obstine et n’en démord pas ?

On peut alors prendre le chien d’un voisin ou d’un ami en vacances, histoire de lui montrer quelles implications cela occasionne dans la réalité. Cela permet à l’enfant de voir que ce n’est pas aussi simple qu’il ne se l’imagine.

Autres alternatives: mettre son gosse le plus souvent possible en contact avec des cousins ou des copains qui possèdent un charmant toutou ou lui proposer un animal de substitution (chat, cochon d’Inde…) qui demande moins d’attention et de soins.