Le faible taux d’ensoleillement en hiver, la fatigue, les virus qui courent… Tout cela augmente les risques de tomber malade. Pour s’en prémunir, il est essentiel de faire le plein de vitamines, chez les petits comme chez les grands ! Voici nos conseils.
Supplémenter son apport en vitamine D
Beaucoup se souviennent de leurs hivers d’enfance où le temps de l’ampoule de vitamine survenait. Orange brunâtre, cette petite fiole à casser et à ingérer était là la source presque unique de vitamine D qui devait nous tenir tout l’hiver.
Dans les régions comme la nôtre, où l’ensoleillement est drastiquement moindre en hiver, la carence en vitamine D est particulièrement fréquente. Quel est le rapport ? La vitamine D est synthétisée (assimilée dans l’organisme) grâce aux rayons du soleil. Elle est pourtant nécessaire à un meilleur système immunitaire et prévient les risques d’infection.
Si l’on peut, en France, continuer à prendre des ampoules, il est important d’intégrer des aliments riches en vitamine D dans son alimentation, comme :
- du poisson (plutôt gras comme les sardines, le thon ou le saumon, mais aussi la classique huile de foie de morue)
- des produits laitiers
- des oeufs
- du chocolat noir
- des champignons
Garder la forme grâce à la vitamine C
Même si l’on a un système immunitaire renforcé et que l’on a ainsi moins de risques de tomber malade, le virus sournois de l’hiver peut tout de même s’inviter. Pour réduire la durée de la maladie, c’est vers la vitamine C qu’il va falloir se tourner. Tout comme pour la vitamine D, de nombreuses personnes prennent des compléments alimentaires (effervescents, en poudre ou à croquer) pour être certain d’avoir leurs apports en vitamine C.
Cependant, cette vitamine est bien plus présente dans notre alimentation qu’on le croit. Généralement, on associe cette vitamine au jus d’orange essentiellement. Pourtant, les poivrons par exemple contiennent près de 3 fois plus de vitamine C que les oranges. Outre les agrumes, on peut citer les choux, les légumes à feuilles vertes ou encore les canneberges.
Quid des autres vitamines en hiver ?
La vitamine A, on la connait le plus souvent pour ses effets positifs sur l’acuité visuelle, mais elle a pourtant un pouvoir proche de celui de la vitamine D. En effet, elle renforce elle aussi le système immunitaire et diminue les risques d’éventuelles infections.
Les carences en vitamine A sont cependant moindres puisque le corps en produit de façon autonome, à partir de la bêta-carotène. Cette dernière est contenue par exemple dans les carottes, le thon en boîte, les oeufs ou encore les patates douces.
Enfin, la vitamine E n’est généralement pas un problème puisqu’en mangeant équilibré, le corps en contient a priori suffisamment. C’est une vitamine qui a un fort pouvoir antioxydant et qui contribue au bon fonctionnement de l’organisme dans son ensemble. On en trouve notamment dans les huils végétales, les céréales complètes et les noix.