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Carrière juridique : des métiers méconnus

Suivre une formation en traduction juridique

Parmi les métiers du droit, tout le monde est familier des juges, avocats ou greffiers qui représentent presque à eux tout seuls l’entièreté des métiers juridiques. Or, c’est loin d’être le cas ! Petite liste de carrières juridiques un peu moins connues.

Traducteur juridique

Il n’existe pas de voie toute tracée pour devenir traducteur juridique. Certains suivent des études de traduction ou de langue puis se spécialisent en droit. D’autres se forment à la traduction juridique après leurs études de droit.

A l’université Lyon 3 par exemple, une formation en traduction juridique est disponible : le Master Traduction et Interprétation – Traducteur Commercial et Juridique (Domaine Arts – Lettres – Langues).

Les missions d’un traducteur juridique :

  • Décortiquer des textes complexes
  • Faire de la veille et de la recherche spécialisées
  • Retranscrire fidèlement le texte source vers le texte cible en y incluant toujours la dimension juridique
  • Relire ses travaux et ceux de ses collègues
  • Corriger des textes
  • Établir des devis de traduction

Enquêteur/trice privé(e)

Eh oui, ce métier n’existe pas que dans les films ! Après deux ou trois années d’études universitaires, il est possible d’obtenir une licence pro agent de recherches privées par exemple, ce que propose Nîmes. Le métier est également accessible via l’Institut de Formation des Agents de Recherches (IFAR), dont le titre délivré est homologué bac 2.

Les missions de l’enquêteur :

  • Dénicher des fraudes industrielles ou commerciales
  • Obtenir des preuves qui soient valables une fois en justice
  • Etre disponible n’importe quand, et rester discret

Commissaire-priseur

Rien à voir avec le commissariat ! Ce commissaire-là peut revêtir deux casquettes.

S’il est officier ministériel, le commissaire-priseur est en charge des ventes judiciaires à la suite de faillites, liquidations, etc.

Dans l’autre cas, le commissaire-priseur orchestre la vente d’objets aux enchères publiques. Il les organise soit dans une salle, soit dans un hôtel des ventes. Dans ce cas, il travaille au sein d’une société commerciale. Au quotidien, il déniche les objets et les estime avant de les présenter au public.

L’exercice de cette profession est possible après l’obtention d’un diplôme universitaire en droit et en histoire de l’art, niveau licence. Le titre de commissaire-priseur judiciaire est accessible par examen.